l'industrie dans le Mantois Introduction

        L'objectif de notre association était de publier un livre sur le thème "L'industrie dans le Mantois" . Après discussion avec l'équipe du conseil d'administration, nous avons décidé de vous faire profiter de nos écrits à travers notre site internet et notre page Facebook "Mantes d'hier à aujourd'hui"

        Introduction à la lecture de ces documents.

        Nous avons choisi ces documents pour définir les limites du Mantois :

     Nous nous étions dit que nous allions travailler sur le Mantois, mais finalement c’est très vaste le Mantois et nous en connaissons mal ses limites.

    Pour le situer, nous avons repris les limites du District Urbain de Mantes, né en 1966 sous l’impulsion de Jean-Paul DAVID. A cette époque Limay avait refusé de se joindre à ce district prétextant une « séparation » par la Seine.

   Limay était très liée aux métiers de la culture, de la vigne et des céréales. La diversité artisanale et industrielle n’y était pas trop développée.

   Il n’est pas possible de travailler sur le patrimoine industriel à partir des « Trente   Glorieuses » (notre premier objectif) sans se pencher sur ce qui a été la riche histoire industrielle du Mantois auparavant. Nous choisissons donc de vous présenter la richesse de notre patrimoine industriel et son évolution au cours des siècles.

       Introduction

       La vallée de la Seine constitue un axe de communication qui permettait autrefois un échange commercial important entre Paris et Rouen. La ville de Mantes (la-Jolie) a profité de cet axe Est/Ouest. Notre ville était également le carrefour de l’axe Nord/Sud, de Beauvais à Chartres, qui était le transit principal des céréales. Mantes était le point de départ du transport du vin.

       Le pont de Mantes était le point de paiement de l’octroi (contribution indirecte perçue par une municipalité sur les marchandises de consommation locale (droits d'entrée)). Ce péage était l’un des indicateurs de l’économie de la région. 

       Le vignoble est très présent au XVII ^e siècle. Il est la base de la prospérité du Mantois.  Mais c’est aussi ce qui va causer sa perte avec, d’une part, « La grande ordonnance des vins »   (~ 1680) qui favorise les vins de Champagne et de Normandie ; et d’autre part, l’arrivée du chemin de fer décidée par Louis Philippe en 1837 et qui permet le transport des marchandises autrement que par la voie fluviale. L’inauguration de la gare de Mantes Station se fera le 04 mai 1843. Il y a eu le « Boom » industriel de 1910 où de très nombreuses sociétés se sont implantées dans le Mantois attirées par le tissu industriel, la main d’œuvre, les moyens de transports tels la Seine, le train, etc... N’oublions pas les chocs pétroliers des années 1970 qui ont également été la cause de la baisse de l’activité industrielle.

            Le Mantois, c’était : le vignoble, le vin et son commerce, les céréales, la musique, les cimenteries, les fonderies, etc. ……

            Dans ce que nous écrivons ci-dessous, n’oublions pas que Mantes-la-Ville jusqu’au XIX^ème siècle englobait Mantes-la-Jolie. Pour mémoire Mantes-la-Jolie souhaitait modifier les contours de la ville en prétextant que la ligne ferroviaire en serait les limites. Napoléon III en 1855 acceptera ces modifications de territoire. Mantes-la-Jolie a également eu des intentions pour s’agrandir du coté de Limay lorsque l’on lit la délibération du 1er octobre 1806.

                                          Michel POTREL